Aller au contenu

Discussion utilisateur:Alexander Doria/page2

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bonjour, je reviens sur l'article du compositeur Georges Friboulet apparemment toujours en brouillon. J'ai retrouvé des archives de presse du milieu du XXème siècle qui citent des exécutions de ses œuvres. J'ai besoin de votre aide afin de me guider. Mes remerciements cordiaux. Fridebold

Philippe Bellenot compositeur et maître de chapelle à St Sulpice de 1884 à 1928[modifier le code]

Bonjour Monsieur, Vous m'aviez beaucoup aidé dans l'élaboration de l'article sur mon père le compositeur Georges Friboulet. Je m'attaque à présent à celui du compositeur et maître de chapelle de Saint-Sulpice Philippe Bellenot (mon arrière-grand-oncle) et contemporain de Widor. Accepteriez-vous d'en faire de-même avec cet article. Je sais qu'il faut que je réalise un brouillon avant de le soumettre. J'ai pratiquement terminé mon travail sur Word. Puis-je faire un copier/coller sur la page brouillon et vous le soumettre. La photo que j'ai retenue est celle de Nadar que j'avais obtenue par la BN. Je joins à ce courrier


PROJET D’ARTICLE WIKIPEDIA / PHILIPPE BELLENOT Résumé et Photo

Nom de naissance : Eugène Philippe Bellenot Naissance : 24 janvier 1860 à Paris 2ème, France Décès : 8 janvier 1928 à Locarno, Suisse Activité : Compositeur de musique sacrée, organiste et maître de chapelle à Saint-Sulpice de 1884 à 1928. Formation : Elève de Gigout à l’Ecole de musique classique et religieuse de Louis Niedermeyer et élève de Massenet et Mathias au Conservatoire National Supérieur de musique de Paris Enseignement : Ecole Niedermeyer Conjointe : Amélie Puech ( ?-1939) Descendant : Camille Bellenot (1890-1896), filleul de Camille Saint-Saëns Récompenses : Chevalier de St-Grégoire le Grand, lauréat du Prix Cressent et de la fondation Pinette Site internet : « Philippe Bellenot, pianiste charmeur ! » sur www.musimem.com/Bellenot.htm Œuvres principales : Cantate à Jeanne d’Arc, Opéra « Naristé », Oratorio à Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Biographie

Philippe Bellenot (1860-1928), compositeur de musique sacrée et de mélodies pour le piano, auteur de deux opéras et d’un oratorio. Dès son plus jeune âge, à 4 ans, Philippe montre beaucoup de dispositions pour le piano et la musique. Il entre très tôt à l’âge de 13 ans à l’école de musique religieuse Niedermeyer. Très jeune, à 29 ans, il est organiste à l’orgue de chœur de l’église Saint-Sulpice en même temps que Charles Marie Widor titulaire du grand orgue. Puis il devient Maître de Chapelle de cette même église, jusqu’à sa mort en Suisse à Locarno en 1928. Cela lui permet de composer de la musique religieuse. Il possède un orgue de salon dans son hôtel particulier de la rue Garancière juste derrière Saint-Sulpice et aussi dans sa belle propriété de Saint-Quay- Portrieux, où il existe une rue Bellenot. Phillipe épouse Amélie Puech pianiste, élève d’Antoine Marmontel et professeur à l’école Niedermeyer. Ils ont un fils, Camille, né en 1890, filleul de Camille Saint-Saëns, mort prématurément de la tuberculose à l’âge de six ans en 1896. Philippe et Amélie Bellenot reçoivent des amis célèbres, musiciens et peintres, dans leur hôtel particulier de la rue Garancière ou à Saint-Quay-Portrieux, où ils ont un tennis. Philippe Bellenot compose deux opéras : l’un joué à Monte-Carlo en l’honneur du Prince Albert de Monaco et l’autre au casino d’Aix-les- Bains, dont l’administrateur de l’Opéra Comique Aristide Gandrey est un grand ami. Il compose l’Oratorio pour la béatification de Thérèse de l’Enfant-Jésus qui sera exécuté à Lisieux en 1925. Philippe, Amélie et leur fils Camille sont enterrés dans leur chapelle au cimetière de Montparnasse.

Article de Denis Havard de la Montagne fondateur et rédacteur du site « Musica et Memoria » : « Philippe Bellenot, pianiste charmeur ! En 1879, Philippe Bellenot, un ancien élève de l'Ecole de musique classique et religieuse de Louis Niedermeyer, prenait ses fonctions à l'orgue de chœur de l’église Saint-Sulpice à Paris. Il restera près de 50 ans au service de cette paroisse! « Le petit frisé, parisien pur-sang, c'était Philippe Bellenot. Sorti élève distingué et couronné de l'Ecole, il obtint vite la succession de l'orgue de chœur de Saint-Sulpice qu'avait occupé son camarade et ami André Messager », écrivait Marie-Joseph Erb1, un autre ancien élève de Niedermeyer. Né le 24 janvier 1860 à Paris IIème, fils d’Eugène Bellenot et de Virginie Gizolmes, Philippe Bellenot était entré à l'âge de 13 ans à l'Ecole de musique classique et religieuse où il eut notamment Gigout pour professeur. En 1878, il allait terminer ses études musicales au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans les classes de Massenet et de Mathias. En dehors de Saint-Sulpice, il suppléait souvent son maître Gigout au grand orgue de Saint-Augustin. Considéré par l’Abbé Joubert, dans " Les Maîtres contemporains de l’orgue " (1914), comme « l'un des maîtres de chapelle les plus en vue de la capitale », il a abondamment composé de musique pour l'église : des messes, des motets divers à 3 et 4 voix, des pièces pour orgue (Prélude en do), un oratorio Sainte Thérèse, une Cantate à Jeanne d’Arc, des mélodies (Les Mouettes, Au temps des châtelaines, Sonnet d’Eugène Boyer), des chœurs à voix égales et mixtes, des pièces pour piano et instruments à cordes, et également pour le théâtre, dont une comédie musicale Le Cœur dormant, un opéra Un Début, et une féerie musicale japonaise en 2 actes Naristé. Ecrite sur un poème de M. Alban de Polhes, elle fut donnée en mars 1909 à l'Opéra de Monte-Carlo par Mmes Bessie Abbot, Marguerite d’Elty, Mary Girard et MM. Swolfs, Chalmin, Philippon et Marvini. Chevalier de St-Grégoire le Grand, lauréat du Prix Cressent et de la fondation Pinette, Philippe Bellenot a enseigné le plain-chant à l'Ecole Niedermeyer (1900-1902). En 1884 à Saint-Sulpice, Philippe Bellenot passa de l’orgue de chœur à la tête de la maîtrise, prenant ainsi la succession de Charles Bleuse, laissant ses claviers à Jérôme Gross. Il assura ses nouvelles fonctions jusqu'à sa mort survenue au début de l'année 1928, lors d’un séjour à Locarno (Suisse). Georges Renard, maître de chapelle de Saint-Germain-l'Auxerrois et également ancien élève de l'Ecole Niedermeyer, écrivait dans la Revue Sainte-Cécile de février 1928 :

" On sait bien, de par le monde musical, que Philippe Bellenot était un pianiste charmeur; on sait qu'il improvisait à l'orgue de brillante façon; on sait qu'un don singulier lui avait permis d'écrire des œuvres attachantes qui connaissent la ferveur du public; on sait qu'il fut pendant quarante-quatre ans à Saint Sulpice, le magicien des belles exécutions. Il avait une baguette incomparable. Il faut l'avoir vu diriger pour comprendre la persuasion entraînante d'un geste souple. En outre, il avait imaginé qu'à l'édifice grandiose et lumineux on devait fournir une expression sonore fastueuse et décorative. Conseillé par l'habitat, il avait cru pouvoir illustrer dans ses propres œuvres les conditions de la musique religieuse à Saint-Sulpice ». 

Marie-Joseph Erb nous livre quelques précisions supplémentaires : «  ...Bellenot, du petit orgue, passa bientôt à la direction de la maîtrise et ce fut à Gross, également élève de l'Ecole, qu'échurent les claviers de l'orgue de chœur. Alors commença avec Widor au grand orgue, une longue période d'offices d'une haute tenue musicale. C'était merveille d'entendre le fondu des productions de ces trois artistes ». Enfin Widor lui-même, dans l'article nécrologique qu'il lui consacre , rappelle à propos des œuvres de Bellenot... les pages hors paires du grandiose Sanctus (en ré) suivi du séraphique Benedictus, du charmant Ave Maria (à 3 voix), du Kyrie et de l'Agnus (en ut) de sa dernière Messe » et précise : « Durant une collaboration de cinquante ans, aucun désaccord entre nous; rien ne vint jamais troubler notre amicale camaraderie. Bellenot était modeste, sincère, ignorant la méchanceté, aimant profondément la musique, ne vivant que pour cet art que, chaque jour, il pratiquait ad majorem Dei gloriam 2». Le lundi 29 novembre 1926, à 16 heures, eut lieu à Saint-Sulpice une audition du grand orgue par M. Ch. M. Widor à l’occasion de la restauration de l’instrument, au cours de laquelle il interpréta sa Symphonie gothique et le final de la Passion selon Saint-Mathieu de J. S. Bach. On put également entendre ce jour-là les Chanteurs de la Sainte-Chapelle, sous la direction de l’abbé Delépine, exécuter deux œuvres inédites de Widor : un Ave verum corpus et un Ave Maria, et la maîtrise paroissiale dirigée par Philippe Bellenot chanter trois autres pièces du même pour chœur et deux orgues (Widor et Charles Pineau) : Tu es Petrus, Tantum ergo, Quam dilecta. Bellenot entretint longtemps une correspondance amicale et artistique avec Saint-Saëns, qui lui avait autrefois prodigué quelques conseils3. L’auteur du Carnaval des animaux affirmait que l’épouse du maître de chapelle de Saint-Sulpice, Amélie Bellenot, une pianiste talentueuse, ressemblait « trait pour trait à Mme de Maintenon ». C’est Philippe Bellenot d’ailleurs qui avait " ressuscité " en 1889 à Saint-Sulpice la Messe à quatre voix, soli et chœurs, op. 4 (éditée en 1857) de Saint-Saëns, au sujet de laquelle le compositeur déclara lui-même plus tard qu’elle était une « momie d’une civilisation paradoxale, témoignage irrécusable de l’insanité de l’auteur ! ». En octobre 1901, lors de la création de son Offertoire pour la Toussaint, Saint-Saëns écrivait à Bellenot3 : « il faut faire beaucoup plus fort à l’orgue [...] mais quelle justesse de mouvement et comme c’est bien chanté » et plus tard, en 1909, tout en le remerciant d’exécuter sa musique très rarement jouée dans les églises, il commentait : « elle est pourtant facile à chanter, agréable à entendre et s’accommode bien avec les cérémonials. Ah ! Si elle était de César [Franck] ! ».

                                                                                                                                          Denis Havard de la Montagne 

1- Episodes de la vie d'un musicien d'Alsace, in la revue L'Orgue, n° 45 (1947). 2 -Bulletin de l'Union des Maîtres de Chapelle et Organistes, n° 2, janvier 1928, p. 16. 3-Cette importante correspondance (200 L.A.S.) de Camille Saint-Saëns adressée entre 1886 et 1921 à Philippe Bellenot appartenait à Eugène Rossignol. Elle a été mise en vente à l'Hôtel Drouot en 1997.

Œuvres Environ 130 œuvres dont : Des motets, une Messe, Un Oratorio « Bienheureuse sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus » Une Cantate à jeanne d’Arc Des pièces pour orgue Des chœurs Des pièces pour piano et instruments à cordes, des mélodies Une comédie musicale « Le Chœur Dormant » Un Opéra « Un Début » Une féérie musicale japonaise en deux actes « Naristé »

Concerts et discographie : en cours de finalisation Bibliographie : ouvrages, dictionnaires et articles Notes et références : en cours --Fridebold (discuter) 7 janvier 2018 à 16:14 (CET)[répondre]

Philippe Bellenot compositeur et maître de chapelle à St Sulpice de 1884 à 1928[modifier le code]

J'ai omis de vous souhaiter tous mes meilleurs vœux 2018. Cordialement vôtre, Jean-Edouard friboulet NB Plus tard j'ai deux nouvelles créations d'article: Le peintre Félix Bellenot 1892-1963) Le peintre et céramiste Edouard Delduc (1864-1940) --Fridebold (discuter) 7 janvier 2018 à 16:23 (CET)[répondre]